Le chemin lors d'un voyage est toujours très long quand on
le passe avec quelqu'un que l'on n'aime pas. Vous êtes toujours gêné, vous ne
savez pas quoi dire, de peur de vous embrouiller. Surtout si le chemin est
long, autant ne pas le rendre plus pénible. C'était le cas pour nos héros qui
se tenaient à côté de leur Némésis, de leur ennemi juré, de leur sûrement boss
de fin, au moins la première forme.
Sauf
Noipsé qui agissait vraiment bizarrement aux yeux du groupe. Mais vraiment.
"C'est de tradition de cirer les pompes du méchant
?" demanda Ellif.
"Pas vraiment ..." répondit Lzel.
"Je veux dire... littéralement !"
Et effectivement, Yogel était arrêté, l'air inspiré,
regardant vers l'infini, tandis que Noipsé lui cirait les chaussures. Il dût
s'arrêter vite fait et se rapprocha du groupe.
"Euh, promis, c'est pour nous attirer sa sympathie pour
pas que l'on se fasse démonter dès qu'on aura libéré le Père Noël."
"Drôle de plan quand même ..." lui rétorqua Ellif.
"Je trouve ce plan génial. Bravo Noipsé, tu es un
membre de valeur pour nous !" dit Lzel. Churris et Ellif firent un
facepalm.
Tironou s'arrêta.
"LIBEREEEEEEE, DEL..." à peine la chanson du
médaillon commença que Yogel s'en empara, l'écrasa, le piétina, le brûla, puis
Ellif s'y mit aussi en invoquant son poussin phoenix qui le réduit en une matière informe avant que Churris finisse le médaillon avec un stratos-punch qui mit les restes
viable en orbite.
Lzel se questionna sur cette violence.
"Eh mais maintenant comment on va faire ?"
"C'était le signal, répondit Tironou. Il est pas
loin."
Il pointa une direction : il y avait là une grotte, décoré
comme l'avant de la maison du Père Noël.
Devant un molosse que l'on dirait
sorti des enfers.
"Bon, vu que vous êtes tous des empâtés, je vais
diriger les troupes pour ce combat", lança Yogel avec un ton de dédain.
Cinq mètres devant, on entendit
"À l'assaut !!" crié par Churris.
Vers le chapitre 6
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